Témoignages MACIT

Bénéficiaires  

Partenaires 

« Les bénévoles MACIT sont un vrai plus pour notre association. »

« Des bénévoles super qui veulent se donner au mieux. »

« Il faut donner la chance aux personnes de se réinsérer ; le monde est tellement dur aujourd’hui. »

« Je comprends que dans ce monde les gens pètent un câble. Nous, on a eu la chance de ne pas lâcher. Je me battrai jusqu’au bout de ma vie pour l’humain. Les gens qui viennent chez nous sont seuls ».

« A l’heure actuelle, il y a beaucoup de précarité, nous sommes content.e.s de pouvoir aider des personnes à remettre le pied à l’étrier. »

« Nous sommes enchanté.e.s de voir le retour sur investissement de la mesure MACIT. En effet, les deux personnes que nous avons accompagnées ont été adéquates dans leur engagement et nous ont apporté beaucoup. Elles ont été très appréciées par les jeunes et collaborateur.trice.s. La mesure MACIT est touchante lorsque nous entendons à quel point ces dames ont gagné en estime d’elles-mêmes et en confiance. »

Assistant.e.s sociaux.ales

Justine Durand, assistante sociale, Centre social régional de Lausanne

Madame Durand explique apprécier MACIT car c’est l’une des rares mesures où les bénéficiaires peuvent se sentir utiles et (re)trouver une place dans la société au travers d’une activité sans pression mais tout de même avec des responsabilités. Pour une reprise de confiance en soi, c’est important.  Elle se souvient de cette bénéficiaire, en aide à l’animation auprès de personnes âgées dans un centre d’accueil temporaire, qui disait avoir le sentiment de savoir faire quelque chose : elle se sentait enfin valorisée, utile et exister. Pour Madame Durand, c’est la seule mesure de rétablissement du lien social qui permette cela, en plus de pouvoir tester l’engagement et la régularité sur la durée.

La réinsertion des ancien.ne.s détenu.e.s, Fondation vaudoise de probation

M. Gagnaux est agent de probation auprès de la Fondation vaudoise de probation et depuis deux ans et demi, il intervient également comme conseiller en insertion auprès des personnes en liberté conditionnelle ou en sursis, et qui sont au bénéfice du revenu d’insertion.

Il sollicite régulièrement MACIT car il sait que tous les profils sont acceptés, même les personnes sortant d’une lourde peine de détention, ce qui n’est pas le fait de toutes les mesures de réinsertion.

Reprendre un rythme progressif après un temps d’emprisonnement est essentiel mais ce qui l’est plus encore c’est la reconnaissance sociale, être reconnu.e autrement, en rendant service à la société. M. Gagnaux observe que le bénévolat devient comme un acte de réparation pour les délits passés. Une reprise de confiance en soi grâce à de petites choses : un sourire accordé, le remerciement d’un.e client.e…

Il ajoute qu’il n’est pas négligeable que par le bénévolat, la personne peut se créer des nouveaux contacts sociaux hors des milieux et des problématiques ayant conduit aux infractions pénales. En outre, il faut rappeler que l’occupation est une manière de prévenir la récidive.

Le conseiller en insertion se rappelle de l’exemple de cette femme de 27 ans, en liberté conditionnelle, mère d’un enfant en bas âge, sans formation, prête à mettre en place un projet professionnel. Un bénévolat à la boutique Terre des Hommes a été organisé comme premier pas vers la réinsertion. Rapidement intégrée et appréciée, le poste à la vente et à la caisse lui a été confié. Très à l’aise dans ses fonctions, elle appréciait particulièrement le contact avec la clientèle et le travail en équipe. Au terme de la mesure, elle a continué à y être bénévole et a été orientée vers une nouvelle mesure d’insertion lui permettant de continuer sur cette évolution positive. Pour Monsieur Gagnaux, la mesure MACIT, c’est également cela : un suivi personnalisé, une écoute attentive et des propositions pertinentes pour la suite.

Les prestations pour les bénéficiaires

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