FAQ
Associations
Avant tout, un projet – même collectif – ne nécessite pas forcément une structure juridique. Juridiquement, un collectif informel qui a un but commun est considéré comme une « société simple » (art. 530 ss CO) dans laquelle la responsabilité individuelle de chaque sociétaire est engagée. Mais une société simple n’a pas de personnalité juridique. Par exemple, elle ne peut ouvrir un compte bancaire qu’aux noms de tous ses membres.
Si la personnalité juridique est nécessaire, le choix de sa forme se fait principalement selon la nature de son but et selon la forme d’organisation souhaitée (nombre de personnes impliquées, mode de participation et de prise de décisions…).
Si le but de votre projet est d’abord idéal, qu’il apporte une plus-value à la société, dans ce cas l’association, la fondation ou la coopérative seront les plus adaptées. Ces formes juridiques – et en particulier l’association – sont favorables à la recherche de fonds et sont adaptées à un fonctionnement sans but lucratif.
Si votre projet a une portée commerciale prépondérante, la coopérative peut aussi être adaptée, ainsi que l’entreprise individuelle, la sàrl, la SNC, la SA et d’autres formes d’entreprises commerciales décrites dans le code des obligations. Un tableau comparatif des différentes entités juridiques est disponible ici. Cette page de Vitamine B ainsi que le Portail PME du département fédéral de l’économie vous donneront aussi de nombreuses informations et liens.
a) Réunissez plusieurs personnes autour d’un but idéal. Légalement, il faut être deux au minimum, mais n’hésitez pas à vous entourer de plus de personnes disponibles et aux compétences complémentaires.
b) Rédigez les statuts (des modèles sont disponibles sur cette page).
c) Réunissez ces personnes pour valider les statuts et nommer un premier comité. Cette réunion est appelée « assemblée constitutive ». Durant cette assemblée, il est bien sûr possible de présenter un budget et un agenda des activités prévues ou de prendre d’autres décisions.
d) Consignez les décisions prises lors de cette assemblée dans un document, le procès-verbal (PV).
Les statuts et le PV signés par les membres du comité sont la preuve de l’existence de votre association.
Tous les détails sont accessibles depuis cette page.
Oui, une association suisse est une association dont le siège est en Suisse, peu importe la nationalité ou le pays de résidence de ses membres. Pour votre correspondance, une adresse en Suisse sera cependant nécessaire. La Poste propose par exemple un service « Adresse d’association » .
Non, il n’y a pas de registre des associations en Suisse. Une association obtient la personnalité juridique dès que l’assemblée constitutive a validé les statuts et nommé un comité. Ces décisions doivent être consignées dans un procès-verbal (PV). L’association peut dès lors démarrer ses activités et faire valoir son nom propre (ouvrir un compte, signer un bail à loyer, etc.).
Cependant, en tant que personne morale, toute association doit s’annoncer aux impôts. Les impôts vous demanderont de présenter les comptes, prenez donc d’abord le temps de d’établir ces comptes sur une première année d’activité.
Par ailleurs, si l’association exerce une activité commerciale (vente récurrente de biens ou services) ou qu’elle a pour activité principale de récolter des fonds pour soutenir un projet à l’étranger, elle est tenue également de s’inscrire au registre du commerce.
Plus d’infos sur nos pages Assemblée constitutive, Imposition des associations et sur celle de l’Etat de Vaud: Inscrire une association au registre du commerce
Les membres du comité sont solidairement responsables de la bonne conduite de l’association, de faire respecter les statuts, les décisions de l’assemblée générale et de tenir les comptes.
En cas de dettes de l’association ou de faillite, même suite à une mauvaise gestion, un membre du comité n’engage pas sa responsabilité financière personnelle. Une action en justice peut cependant être menée contre tout membre du comité qui commet une fraude, une malversation ou qui agit dans l’intention de nuire à l’association. Source : Art. 75.a. CC
N’hésitez pas à prendre contact directement avec nous pour vous renseigner sur le tissu associatif vaudois.
Oui, comme toute autre société, l’association va probablement générer d’année en année, des bénéfices (plus de recettes que de dépenses) ou des pertes (plus de dépenses que de recettes). La non-lucrativité signifie qu’en cas de bénéfice, l’association ne peut pas redistribuer ce dernier à ses membres (contrairement à une Société Anonyme par exemple qui redistribue une partie des bénéfices à ses actionnaires sous forme de dividendes). Elle peut cependant le réinvestir dans ses activités. Une association est par essence toujours à but non lucratif.
Oui, une association peut engager des salarié.e.s, elle prend alors le rôle d’employeur ou employeuse et doit assumer les devoirs qui y sont liés (certificat de salaire, assurances sociales…).
À priori, un membre du comité peut se faire salarier. Il peut par exemple avoir à la fois un rôle bénévole en tant que membre du comité et un rôle salarié en tant que coordinatrice, comptable, formateur ou autre. Il s’agit alors de bien différencier ces rôles et d’établir des cahiers des charges distincts en conséquence.
Un membre du comité ayant un statut d’indépendant peut aussi se voir confier un mandat limité dans le temps par le comité et facturer ses prestations à l’association.
Quel que soit la manière dont est rémunéré un membre du comité, nous recommandons aux membres du comité de décider au préalable de la manière de procéder en cas de conflit d’intérêt (hausse de salaire, licenciement, critères d’attribution des mandats).
Attention : L’exonération d’impôts pour but d’utilité publique est un statut particulier qui doit être validé par l’autorité fiscale. Si vous souhaitez accéder à ce statut, vous ne pouvez pas salarier ni un membre du comité, ni aucun membre de l’association.
Plus d’infos ici sur Engager des salarié.e.s.
Oui, les personnes donnant de leur temps bénévolement pour l’association peuvent se faire rembourser les frais engagés et occasionnés par l’activité (frais effectifs), d’une part sur présentation des justificatifs (ticket de caisse, de restaurant, factures acquittées), d’autre part sur base forfaitaire dans la limite fixée par l’autorité fiscale. Pour cette part forfaitaire, l’administration fiscale fixe un montant maximal de 1000.- par année et par bénévole afin d’éviter la dérégulation du marché de l’emploi et les revenus non-déclarés.
Nous invitons les associations à adopter le règlement de remboursement des frais (PDF ici) proposé par l’administration cantonale des impôts. Toute rétribution pour un temps de travail sort du cadre du bénévolat et fait passer l’association dans le rôle d’employeur.
Plus d’infos sur cette page.
La loi se limite à demander que « la direction » ( = le comité) soit nommée par l’assemblée générale. Sans autre disposition statutaire, il n’est donc légalement pas nécessaire de nommer un.e président.e ou un.e secrétaire. Les statuts peuvent cependant prévoir que l’assemblée attribue certaines fonctions (président.e, secrétaire…) aux membres du comité. Ils peuvent aussi prévoir que le comité se constitue lui-même, c’est-à-dire qu’il décide lui-même de l’attribution ou non des fonctions ou des rôles de ses membres.
Certaines banques peuvent cependant vous refuser l’ouverture d’un compte bancaire si vous n’avez pas attribué certaines fonctions conventionnelles (président.e, trésorier.ère, secrétaire).
Plus d’infos dans les pages de notre base de connaissances.
À priori, non. La loi laisse le choix d’un organe de contrôle des comptes libre à l’assemblée générale. Souvent ce choix est cadré par les statuts.
L’intérêt de l’organe de contrôle est de donner à l’assemblée générale ou à d’autres partenaires externes un avis extérieur et neutre sur le travail de tenue des comptes du comité. Même si pour de petites associations la loi n’oblige pas l’assemblée à désigner un contrôle des comptes, nous recommandons vivement de le prévoir, afin de donner une meilleure stabilité et crédibilité à votre association. Un vérificateur.trice des comptes ne peut pas être membre du comité.
Notre page complète sur le contrôle des comptes.
Une demande de don pourra être adressée à des personnes physiques (mécènes) ou à d’autres institutions privées ou parapubliques (associations, fondations…). Il s’agira d’une demande de subvention si elle est adressée à une instance publique (commune, canton, fonds publics particuliers…).
Un dossier complet de demande devrait expliquer quels sont les besoins financiers de votre projet. Il devrait comprendre un budget et de façon transparente les autres potentiels partenaires financiers.
Le sponsoring et le parrainage constituent un accord entre votre association et un.e partenaire (une entreprise) dans lequel l’entreprise offre une aide matérielle ou financière, souvent dans le cadre d’un événement ponctuel (ou récurrent). Cet accord prévoit aussi une contrepartie de votre part, souvent sous forme de promotion publicitaire du partenaire.
Avant de demander une aide financière, nous recommandons d’identifier vos besoins financiers et vos ressources, par exemple en établissant un budget. Dans ce budget, les besoins non comblés par les ressources feront l’objet de votre recherche de fonds.
Ensuite, il s’agit de distinguer les demandes de prêts des demandes de dons ou des sponsors. Dans votre budget, un prêt devra être compensé par un amortissement (remboursement progressif).
Nos pages d’infos sur En amont de la recherche de fonds et Élaborer une demande de fonds.
Votre intérêt à contracter une assurance pour votre association dépend de votre activité.
Si vous accueillez des bénévoles dans un local loué ou que vous utilisez des objets de valeur qui ne vous appartiennent pas, il peut être judicieux de contracter une assurance responsabilité civile, afin d’être couvert en cas de dommage.
Si des bénévoles utilisent régulièrement leur véhicule privé dans le cadre de l’activité, l’association peut prendre en charge une assurance véhicule particulière.
Vous pouvez également contracter une assurance protection juridique, si le nombre de partenaires et membres de votre association est important ou que les affaires vous paraissent risquées.
Pour contracter une de ces assurances ou avoir plus d’information, notre réception peut vous mettre en contact avec notre courtier en assurances. Si vous organisez un événement public ou une manifestation, il convient de l’annoncer à la commune dans laquelle il aura lieu. La commune pourra vous informer sur les assurances possibles à contracter dans ce cas.
Si vous engagez du personnel salarié, nous vous incitons à vous renseigner sur vos obligations d’employeur à souscrire aux assurances sociales (AVS, caisse chômage, assurance accident, perte de gain, 2epilier, etc.). Dans ce cas, commencez par contacter la caisse cantonale de compensation AVS qui vous aiguillera sur les autres assurances.
Pour plus d’infos, voir nos pages sur : Assurance et protection et Engager des salariés
Bénévolat
Bénévolat Vaud ne met pas directement de bénévoles à disposition. Concernant une personne seule, nous vous recommandons de vous adresser à la Centrale des solidarités au 0800 30 30 38 qui saura vous orienter et, seulement ensuite, de consulter la carte des groupes bénévoles liés au maintien à domicile pour prendre contact avec celui qui est le plus proche du lieu d’habitation. Bénévolat Vaud peut aussi vous informer sur le tissu associatif existant et sur les groupes d’entraide autogérés. Si la personne concernée se trouve à l’hôpital ou en EMS, il faut vous adresser à l’institution elle-même. Elle a en général sa propre équipe de bénévoles.
Pour tout transport lié à une situation de santé, adressez-vous d’abord au CMS le plus proche du domicile de la personne concernée pour un bilan des besoins. Ces transports n’étant pas gratuits, cela permettra d’être tout ou en partie remboursé.e par une assurance maladie/accident. Sinon, consultez la carte en ligne et appelez le service bénévole le plus proche du domicile. Si une chaise roulante est impliquée, il faut prendre contact avec Transport Handicap.
Bénévolat Vaud ne peut pas mettre directement des bénévoles à votre service. Nous vous conseillons et vous renseignons sur les méthodes et les moyens à disposition pour rechercher des bénévoles pour autant que vous soyez une fondation, une organisation à but non-lucratif ou une structure dont l’objectif contribue au bien commun.
Pour faire du bénévolat, il est important que la personne intéressée maîtrise suffisamment le français et puisse facilement collaborer avec d’autres bénévoles. Elle peut répondre directement aux annonces en ligne via la plateforme benevol-jobs. Elle peut également demander un entretien d’orientation gratuit dans nos locaux à Lausanne. Bénévolat Vaud a aussi mis sur pied deux mesures d’intégration social (MIS) au travers du bénévolat, elles sont décrites ici. (MACIT – Mission Nature)
N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour vous informer sur les actions possibles, à consulter notre page « promotion du bénévolat » et à communiquer sur l’existence de la plateforme benevol-jobs auprès de vos habitant.e.s et des associations de votre commune ou de votre région!
Consultez notre page sur le sujet et n’hésitez pas à prendre contact avec nous pour être conseillé.e. Poser un cadre solide concernant le bénévolat au sein de votre organisation garantira la pérennité de votre initiative avant de vous lancer dans le recrutement des personnes que vous souhaitez engager.
Bénévolat Vaud n’organise pas de journée de bénévolat pour les entreprises. Consultez directement notre liste d’associations intéressées, ou utilisez les plateformes en ligne dédiées spécifiées sur notre page ad oc.
Bénévolat Vaud propose une assurance complémentaire destinée aux conducteurs.trice.s qui utilisent leur propre véhicule dans le cadre d’une activité bénévole durable et gérée par une organisation. Une information plus générale sur les assurances utiles aux bénévoles et aux associations se trouve ici.
Dans de nombreuses situations: changement professionnel, formation, chômage, RI, intégration, etc., il est très utile de demander une attestation d’activité bénévole à l’organisation qui vous emploie. Comme on demanderait une attestation de travail. Cela permet d’étayer son CV en temps voulu. Pour en savoir plus.
Le bénévolat est considéré officiellement comme un travail gratuit. Il n’existe pas de loi sur le bénévolat, mais la personne qui l’exerce doit respecter les lois suisses en général. Les personnes s’engageant bénévolement devraient avoir légalement le droit d’habiter et de travailler dans le canton de Vaud. Pour en savoir plus. A côté de cela, il existe des « règles d’or » émises par les organisations faîtières du bénévolat en Suisse à l’adresse des bénévoles et des organisations qui les engagent. Nous vous recommandons de les suivre. En savoir plus.
Le stage s’effectue dans un cadre défini par une formation professionnelle spécifique. Le volontariat s’exerce en général à plein temps sur quelques mois, le.la volontaire est couvert.e par les assurances sociales de son employeur et défrayé.e. Le bénévolat lui occupe quelques heures par semaine à côté de ses études, de son travail, de sa vie de famille. Il est important de ne pas confondre ces différents statuts.
Le bénévolat est une activité non rémunérée, exercée librement et destinée au bien commun. Pour en savoir plus.
Voici le lien vers les questions à vous poser et les règles importantes à connaître. Ensuite, vous pouvez postuler directement aux annonces en ligne sur la plateforme benevol-jobs en fonction de votre domicile et de vos intérêts ou nous appeler pour un entretien d’orientation.
Oui, pour autant que votre conseiller.ère soit averti.e et que vous restiez en tout temps disponible pour les rendez-vous et les mesures qui vous sont proposées par l’office de l’emploi concerné. Votre conseiller.ère ne peut pas vous interdire de faire du bénévolat lorsque vous êtes au chômage ou au RI (revenu d’insertion). En savoir plus.
L’Observatoire du bénévolat et l’Office fédéral des statistiques sont les sources clefs à sujet. Il n’existe pas de statistiques vaudoises globales sur le thème du bénévolat.
Les compétences nécessaires, si elles sont spécifiques, sont mentionnées dans les annonces en ligne. Il est d’usage également que les organisations forment leurs bénévoles aux activités bénévoles prévues. Si une activité vous intéresse, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de l’organisation choisie.
Oui, vous pouvez faire du bénévolat en étant à l’assurance invalidité (AI). Ceci pour autant que cette activité ne puisse pas mettre en doute la nécessité de votre rente. Par exemple: par un taux d’activité élevé et la mise en œuvre de compétences que vous pourriez faire valoir sur le marché de l’emploi.
Bénévolat Vaud ne propose pas d’activités à l’étranger. Vérifiez soigneusement la probité des organisations qui vous intéressent. De nombreux abus ont cours, en particulier lorsqu’il s’agit d’aider des enfants ou de s’engager pour la nature et les animaux. Vous pouvez par exemple consulter les offres en cours sur les sites web du scich.org ou de la fedevaco.ch.
Dans la plupart des cas, un niveau de français permettant de comprendre clairement des consignes et de s’exprimer de manière simple est indispensable (niveau B1). Il existe quelques organisations et activités où l’anglais peut suffire.
Il est possible faire du bénévolat à tout âge pour autant que les règles et les lois suisses et vaudoises concernant les mineur.e.s et/ou les personnes vulnérables soient respectées (par ex : autorisation parentale, interdiction de boire de l’alcool, nombre d’heures maximales, etc.).
Oui, c’est possible, mais pas dans tous les cas. Cela dépend des différents permis ou autorisations dont la personne dispose et cela demande quelques fois des démarches administratives. Vous trouverez tous les détails utiles à ce sujet sur notre site web en suivant ce lien.
Entraide autogérée
Vous entrez peut-être trop de mots. Notre moteur de recherche est moins détaillé que par ex. une recherche Google. Saisissez un seul mot. Pour continuer avec l’exemple susmentionné, si vous recherchez « parents autisme », vous trouverez également des entrées pour les groupes de parents qui n’ont rien à voir avec l’autisme. Par conséquent, veuillez saisir uniquement le sujet principal.
Plusieurs réponses sont possibles :
- Il n’y a pas encore de groupe d’entraide sur votre sujet dans votre région. Dans ce cas, veuillez contacter le centre ou l’antenne Info-Entraide de votre région.
- Votre recherche est trop spécifique. Même si nous essayons de rendre une recherche aussi opérante que possible, être trop spécifique conduit souvent à peu de résultats. Nous vous conseillons plutôt d’utiliser un terme générique. Un exemple : si votre enfant a été diagnostiqué avec le syndrome de Kanner (autisme de la petite enfance), entrer « autisme » conduira à de meilleurs résultats de recherche que « syndrome de Kanner ».
En création signifie qu’il n’y a pas encore de réunions du groupe d’entraide. Cependant, les parties intéressées sont recherchées pour fonder un groupe.
Le Réseau « thèmes rares » est généralement un sujet pour lequel il n’y a pas suffisamment de personnes affectées pour créer un groupe local. La « mise en réseau recherchée » est un moyen d’entrer en contact direct avec d’autres personnes/proches concernés.
Il existe des centres et antennes Info-Entraide pour 22 des 26 cantons en Suisse. Genève propose des prestations de base par le biais du Centre Info-Entraide Vaud. Glaris, Fribourg et le Valais n’ont pas encore de centre de compétences régional. Veuillez sélectionner la région la plus proche.
Mesures d'insertion
Parlez-en à votre assistant.e social.e car c’est lui ou elle qui peut vous inscrire à une mesure d’insertion.
Oui. Il est tout à fait possible de cumuler les deux si le bénévolat n’est pas prévu sur les jours d’ateliers (pour Mission Nature). En plus des activités de groupe, les mesures MACIT et Mission Nature prévoient un accompagnement régulier axé sur des objectifs personnels (travail sur la confiance en soi, santé, gestion, réflexion sur une future réinsertion professionnelle, etc.).
Oui. Nos deux mesures d’insertion sont flexibles et prévues pour s’adapter aux personnes avec une atteinte dans leur santé physique et/ou psychique. Les possibilités et limitations sont abordées au préalable et nous nous assurons que le contexte, l’environnement et les activités soient bien adaptés à la santé et motivation de chaque personne.
Oui. En signant notre convention, nos associations partenaires MACIT s’engagent à établir une attestation de bénévolat pour nos bénéficiaires si ces derniers le désirent.
Avant toute chose, une activité bénévole doit procurer du plaisir. Par conséquent, si l’activité ne plaît pas au ou à la bénévole, il convient d’arrêter le bénévolat et d’éventuellement chercher une nouvelle activité auprès d’une autre association, fondation ou coopérative si souhaité.
Oui. Bien qu’une grande partie de nos activités bénévoles se fasse en équipe et nécessite d’avoir envie de collaborer avec d’autres personnes, nous avons quelques activités bénévoles où il est possible de faire du bénévolat sans trop de contact.
Oui et non. La mesure MACIT est une mesure de rétablissement du lien social. Par conséquent, les objectifs sont entre autres : la reprise de confiance en soi, retrouver un rythme et favoriser le lien social, ce qui est essentiel vers une réinsertion durable.
Oui. Dans la mesure du possible nous essayons de prioriser une activité bénévole le plus proche possible de votre lieu de domicile. Normalement, la distance ne devrait pas être supérieure à 30 minutes entre votre lieu de domicile et celui de votre bénévolat (trajet aller). Cependant, selon vos intérêts et envies, le temps de trajet peut être plus long.
En général, le bénévolat est d’une à deux demi-journées par semaine. Le nombre d’heures peut varier de 2h à 8h maximum par semaine au sein de la même association, coopérative ou fondation en fonction des envies et capacités du ou de la bénévole ainsi que des besoins de notre partenaire.
Les activités bénévoles sont très variées. Nous collaborons avec une cinquantaine d’associations, de fondations et de coopératives dans tout le canton de Vaud actives dans les domaines suivants : santé, solidarité, culture, écologie, événementiel, migration, social, vente, gériatrie, etc.
Si vous êtes bénéficiaire du revenu d’insertion, il est nécessaire que vous en parliez avec votre assistant.e social.e qui pourra vous inscrire à la mesure MACIT s’il ou elle estime que cette mesure est adaptée pour vous. Si vous êtes assistant.e social.e, vous pouvez inscrire votre bénéficiaire en nous contactant à macit@benevolat-vaud.ch.
La mesure dure 6 mois et est renouvelable 6 mois de plus. À la fin de la mesure, selon la situation individuelle de chaque bénéficiaire, la conseillère en insertion MACIT et l’assistant.e social.e échangent sur les possibilités pour la suite : orientation vers une mesure socioprofessionnelle (MACIT étant une mesure du rétablissement du lien social), poursuite de l’activité bénévole « hors » MACIT, orientation vers une demande à l’assurance-invalidité, etc.
Il est tout à fait possible, en parallèle du programme de réinsertion sociale ou à la fin de celui-ci , de réaliser une mission bénévole auprès de nos partenaires associatifs. Votre conseillère en insertion Mission Nature vous accompagnera dans vos démarches.
Votre expérience sera très précieuse auprès des autres membres du groupe.
Les ateliers théoriques sont donnés par les conseillères et les formateur.trice.s de Bénévolat Vaud.
Les ateliers pratiques sont dispensés par des intervenant.e.s externes professionnel.le.s de leur domaine (santé, écologie, culture).
Les ateliers théoriques ont lieu de 9h30 à 12h00 dans les locaux de Bénévolat Vaud ou à l’Espace Charles Dickens à Lausanne.
Les ateliers pratiques ont lieu de 10h00 à 16h00 en extérieur. Les jours d’ateliers sont les mardis et jeudis.
Le groupe est composé de 12 personnes au maximum.
Le programme propose un à deux ateliers par semaine. Les ateliers théoriques durent 2h30 et les ateliers pratiques de 2 à 6 heures. Le taux d’activité représente entre 20 et 40% par semaine. À cela s’ajoute un entretien individuel d’une heure chaque deux semaines.
Aucune connaissance préalable n’est demandée pour suivre la mesure excepté un intérêt pour les sujets abordés. Les bénéficiaires sont encouragé.e.s à partager leurs connaissances. Le niveau de français nécessaire pour comprendre les informations en atelier est B2. Des problèmes d’addiction non réglés peuvent entraver le bon déroulement de la mesure.
Il est possible de s’inscrire à la mesure tout au long de l’année.
Si vous êtes bénéficiaire du revenu d’Insertion (RI) et en cas d’intérêt, il est nécessaire que vous en parliez avec votre assistant.e social.e qui pourra vous inscrire à la mesure Mission Nature, s’il ou elle estime qu’elle est adaptée à votre situation.
Si vous êtes assistant.e social.e, vous pouvez inscrire votre bénéficiaire en nous contactant à mission.nature@benevolat-vaud.ch.
La mesure Mission Nature dure 6 mois. En fin de mesure, un entretien de bilan est fixé pour un échange entre le ou la bénéficiaire, la conseillère en insertion et l’assistant.e social.e afin de réévaluer la situation. Selon son évolution, une nouvelle orientation est proposée : mesure d’insertion socio-professionnelle, formation, bénévolat ou autre mesure de rétablissement du lien social en fonction de la situation de santé.
Oui. Les mesures MACIT et Mission Nature sont adaptées aux personnes souffrant d’une atteinte à la santé physique et/ou psychique. Les adaptations et limitations sont évaluées en entretien individuel. Votre conseillère demeure à votre écoute afin de s’assurer que l’activité est adaptée et compatible avec votre situation de santé.
Non. Les frais de déplacement sont pris en charge par votre centre social. Les frais de repas sont pris en charge également par votre centre social mais seulement si l’activité bénévole a lieu durant la pause de midi et que le repas ne vous est pas offert.
Vous pouvez nous écrire à info@benevolat-vaud.ch. Nous nous ferons un plaisir de vous répondre.